Surnommée à juste titre « la lèpre des maisons », la mérule est un cauchemar tristement célèbre pour tous les propriétaires. De leur côté, les coniophores demeurent moins connus. Pour autant, ces deux champignons lignivores possèdent de nombreux points communs : apparaissant à cause d’un taux d’humidité trop important, ils prolifèrent rapidement, rongent les boiseries, le placo, les murs, et même les fils électriques. Dès lors qu’ils se sont installés, à quels traitements peut-on recourir pour lutter contre la mérule et les coniophores ?
Lutter contre la mérule et les coniophores en établissant un diagnostic précis de la menace
Pour lutter contre la mérule et les coniophores, le plus simple est encore de procéder par traitements préventifs. Mais dès lors que vous constatez l’apparition de filaments de couleur blanche ou beige, de nature duveteuse, il est trop tard. Vous serez dans l’obligation de faire appel à une entreprise professionnelle pour venir à bout de ces maudits champignons lignivores. Agissez le plus rapidement possible, car vous jouez maintenant contre la montre !
En effet, seul un expert en rénovation énergétique et en traitement des diverses pathologies de l’habitat, CBH par exemple, sera en mesure d’établir un diagnostic suffisamment précis du danger qui vous menace. Après avoir opéré des prélèvements pour déterminer la nature du champignon, il passera votre maison au peigne fin et établira un protocole d’action. Ce dernier se révélera souvent radical.
Le remplacement des structures contaminées et le traitement des éléments conservés
Le traitement des zones touchées par ces champignons lignivores commence souvent par un classement en deux catégories des divers éléments de votre demeure. Pour ce faire, les professionnels entreprendront de décaper votre charpente, vos sols et vos murs. Les éléments jugés excessivement contaminés seront alors brûlés ou évacués. En matière de traitement contre la mérule, les professionnels savent qu’il ne faut pas faire dans le détail.
Quant aux éléments conservés, et quel qu’en soit le matériau, ils seront grattés, dégarnis et curés, afin d’en retirer les plus grossiers filaments de mérule et de coniophore. On évacuera rapidement les déchets pour éviter une réimplantation précoce. Vient maintenant le moment de l’étape ultime du traitement, celle qui vous permettra de repartir sur des bases plus saines.
Un traitement par injection de produits biocides pour éradiquer les derniers filaments
Pour le moment, le professionnel est parvenu à vous débarrasser des filaments les plus visibles. Pour autant, à l’intérieur de vos boiseries et de la structure de votre maison, il demeure toujours des ramifications plus ténues, mais également plus profondes et discrètes. Pour atteindre le lignivore en profondeur, l’expert optera le plus souvent pour la mise en œuvre d’une dernière étape : l’injection de produits biocides.
Que la surface contaminée soit un mur, un sol ou un meuble en bois de cerisier, lutter contre la mérule et les coniophores implique de procéder à cette injection dans un périmètre d’un mètre autour de la zone infectée, et ce dans les trois dimensions. En fonction du nombre de zones concernées, cela peut donc signifier une obligation de déménager temporairement. Mais pour pouvoir sauver votre demeure d’un immense désastre potentiel, il n’y a parfois pas d’autre choix que d’employer les grands moyens !
